Après de longues discussions, le plan est prêt et le départ est lancé ! Bien évidemment, Léopold s’est procuré des explosifs. On ne sait jamais ce qui peut arriver mais tout faire péter est toujours une solution… Selon lui.
Le but est simple, la façon d’y arriver un peu moins. Pour résumer :
- Voler un des transports effectuant les liaisons entre le spatioport et la corporation
- Grâce à de fausses identités (recréer grâce au piratage du garde corpo dans le bar précédemment), s’infiltrer et rejoindre le 24ème étage.
- Sur place, trouver l’artefact, dupliquer sa signature « électronique »
- Ressortir… d’une façon ou d’une autre.
Evidemment, avec un tel plan, tout se déroulera exactement comme prévu… Ou pas.
La première partie consistant à récupérer un transport se passe plutôt bien et bien que Skim soit persuadé d’avoir raté son piratage de l’IA du véhicule, il en prend quand même le contrôle. Cela fait deux fois qu’il arrive à se connecter et contrôler un système alors qu’il rate son piratage. Cela ne l’intrigue pas plus que ça… Tout le monde embarque à bord et direction le bâtiment de Nimbus Corp.
Le trajet se passe bien, la tension est palpable mais tout le monde est prêt. Arrivé près du building, l’accès au sous-sol se déroule sans accro grâce au piratage de Skim qui leur donne un accès totalement légal. Le véhicule se stoppe et les portes arrières s’ouvrent. Le groupe est accueilli par deux gardes en armure et armés. Après quelques échanges de mondanités tous les aventuriers se dirigent vers l’ascenseur. Et oui, la carte volée plus tôt fonctionne et donne accès au fameux étage 24 ! La montée ne dure que quelques secondes.
A l’ouverture des portes, un étage entièrement vide attend le groupe. Seule une pièce aux murs opaques et occupant la quasi totalité de l’étage est visible au centre de celui-ci. Ils forment deux groupes et cherchent une porte d’entrée à cette étrange pièce. Leopold et Lens se tiennent aux aguets, leur expérience du terrain leur permet d’identifier de potentiels menaces, armes dissimulées ou autres sont courants dans ce genre d’installation corporatiste. Vix quant à elle, est reste en retrait, son morph l’empêche d’utiliser efficacement ses pouvoirs et elle n’est pas encore complètement habituée à son morph néoténique.
De l’autre côté des murs opaques se trouvent une énorme double porte sans aucune poignée. Skim arrive de justesse à trouver un noeud de connexion et après une lutte acharnée avec l’IA de protection de l’étage – manquant de peu de prévenir tout l’immeuble de sa présence – arrive à ouvrir les portes. Leopold quant à lui profiter de ce moment pour placer les explosifs sur un des murs donnant vers l’extérieur.
Les portes sont ouvertes, à l’intérieur… rien, une grande pièce vide et entièrement grise qu’il est difficile de savoir exactement ou commence le sol, les parois ou le plafond. Alors que le groupe se dispute pour savoir qui sera le moins lâche, Vix se décide et entre dans la pièce. A l’intérieur, après une rapide connexion au construct de réalité virtuelle, elle y aperçoit des centaines d’objets tous plus bizarres ou rares les uns que les autres. Très rapidement elle repère celui qu’elle recherche et commande son rapatriement. Apparemment, les objets rares sont gardés en surface de Vénus et un ascenseur les rapatrie à la demande. A condition de fournir le bon code d’accès sinon…
A l’extérieur, des tourelles sortent des murs, deux synthomoprhs de combat s’activent tandis que l’ascenseur du fond indique qu’il est en train de monter au 24ème.
Très rapidement un combat s’engage entre Lens, Leopold et Ice contre les tourelles et les morph synthétiques. Skim contourne la sécurité du bâtiment et oblige l’ascenseur contenant l’artefact a remonté à leur niveau.
Le groupe était bien préparé et les bourins viennent rapidement a bout de la sécurité – pour le moment. Car il va falloir fuir. Leopold fait péter ses explosifs et ouvre un trou énorme dans le mur du bâtiment. Iceberg prend avec lui l’artefact et s’élance par le trou. L’agilité du chimpanzé est sans égale et il arrive a rapidement s’accrocher a l’immeuble d’en face tout en tirant sur un des drones de surveillance présent non loin de là. Vix, elle, utilise son lance grapin pour s’achaper par l’immeuble en face. Reste Skim, Lens et Leopold qui décident de prendre l’ascenseur et de faire le chemin retour. C’est risqué mais grâce à un piratage bien senti et chanceux de Skim, arrive à passer inaperçu aux yeux des gardes et soldats de la corpo vénusienne.
Le reste de la journée se déroule bien, le groupe rejoint Amos, le contact de Basil Moss sur Vénus, lui confie l’artefact et s’ego-cast à nouveau sur Mars.
De retour à la demeure de Moss, le groupe fait son rapport. Quelques heures après, des alarmes retentissent, Lens et Leopold montent sur la terrasse pour y apercevoir 3 camions se dirigeant vers la maison. A l’intérieur, le 6ème sens de Iceberg sauve in-extremis Basil d’un assassin ayant surgit de nul part. Le combat s’engage entre le chimpanzé, Vix et l’assassin. Skim, quant à lui, est au prise avec un hackeur très doué qui tente d’entrer dans le réseau de la maison.
L’efficacité des aventuriers viennent très vite a bout de la tentative d’assassinat. Ice et Vix arrive, avec un peu de chance, à maitriser l’assassin qui est aussi une asynchrone, Lens et Leopold ont détruit les camions et fait fuir les assaillants et Skim à réussi a contenir l’attaque du hackeur.
La futura assassine est faite prisonnière, attachée dans une pièce sans aucune toile. Les tentatives de Vix et Lens pour la faire parler se révèlent infructueuses.
Basil Moss, comme si rien ne pouvait le perturber, décide de confier un nouvelle mission au groupe.